Résumé de Candide ou l’optimisme

20/10/2024

Résumé de Candide ou l’optimisme

Français

2ème BAC

Résumé de Candide ou l’optimisme

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Résumé de Candide ou l’optimisme

Résumé de Candide

Introduction : Candide, un jeune homme dont le nom évoque l’innocence, est marqué par une grande naïveté. Il croit sincèrement vivre dans « le meilleur des mondes possibles ». Au début de l’histoire, il réside au château de son oncle, le baron de Thunder-ten-Tronckh, où il mène une vie paisible. Il admire beaucoup Pangloss, son précepteur, et éprouve des sentiments amoureux pour Cunégonde, la fille du baron. Cependant, lorsque le baron surprend Candide et Cunégonde dans une situation compromettante, il chasse Candide du château sans ménagement.

Les débuts difficiles de Candide : Expulsé de cet endroit paradisiaque, Candide doit affronter le monde par ses propres moyens. Il subit le froid et la faim, et par hasard, il se retrouve enrôlé dans l’armée bulgare. Lorsqu’il tente de s’échapper, il est brutalement puni de 4 000 coups de bâton. Il survit malgré tout, mais découvre les atrocités de la guerre. Fuyant à nouveau, il se rend en Hollande, où il retrouve Pangloss, très malade. Ce dernier lui raconte la terrible nouvelle : le château a été détruit, et Cunégonde a été violée et tuée. Les deux hommes sont ensuite secourus par Jacques, un anabaptiste, qui les emmène vers le Portugal, mais leur navire fait naufrage avant d’arriver à Lisbonne.

Arrivée à Lisbonne et nouvelles épreuves : Candide et Pangloss sont les seuls survivants. Peu après leur arrivée, un violent tremblement de terre frappe la ville. Alors qu’ils tentent d’aider les victimes, ils sont arrêtés et accusés d’avoir prononcé des paroles contre l’Inquisition. Pangloss est pendu et Candide flagellé. Il est ensuite recueilli par une vieille femme qui l’emmène auprès d’une jeune femme, Cunégonde, qui a survécu. Toutefois, elle est désormais sous la coupe de Don Issachar. Pour protéger Cunégonde, Candide se voit obligé de tuer Don Issachar, et les trois fuient vers Cadix.

Voyage en Amérique latine : À Cadix, ils montent à bord d’un navire pour l’Amérique latine. Pendant le voyage, la vieille dame partage son passé douloureux, et Candide prend conscience de la dureté du monde. À Buenos Aires, il est contraint de se séparer de Cunégonde, qui reste avec le gouverneur, tandis que lui s’échappe avec son valet, Cacambo, poursuivi par l’Inquisition. Ils se rendent ensuite au Paraguay, où Candide retrouve le frère de Cunégonde. Celui-ci refuse de donner sa sœur en mariage à Candide, ce qui entraîne une dispute au cours de laquelle Candide le blesse et s’enfuit avec Cacambo.

Périples et désillusions : Les deux compagnons, après avoir erré, finissent capturés par des indigènes qui menacent de les tuer. Grâce à la ruse de Cacambo, ils parviennent à s’échapper et atteignent le pays mythique d’Eldorado, où règnent l’abondance et la paix. Candide, malgré le bonheur qu’il pourrait y trouver, décide de quitter cet endroit avec l’espoir de retrouver Cunégonde. Leur voyage se poursuit dans les souffrances, et Candide rencontre un esclave mutilé qui le pousse à douter de l’optimisme de Pangloss.

Retour en Europe et dénouement : Candide envoie Cacambo racheter Cunégonde, tandis qu’il poursuit ses aventures. À Venise, il rencontre diverses figures illustrant les misères de l’existence humaine. Lors du Carnaval, il retrouve Cacambo, devenu esclave, qui l’informe que Cunégonde est à Constantinople, réduite en esclavage et ayant perdu sa beauté.

Conclusion : Malgré la déception face à l’apparence changée de Cunégonde, Candide décide de l’épouser par devoir plutôt que par amour. Il achète une petite ferme et, suivant les conseils d’un vieillard, se convainc qu’il faut « cultiver son jardin ». Ce choix représente son rejet de l’optimisme excessif et son adoption d’une attitude plus réaliste, centrée sur l’effort personnel et le travail pour surmonter les épreuves de la vie.

À travers les expériences de Candide, l’œuvre critique l’optimisme aveugle et invite à une réflexion sur les moyens concrets d’atteindre le bonheur dans un monde imparfait.